Nous ne pouvons nous empêcher de reprendre les premières lignes de l’article du 14 décembre 2021 du monde de l’énergie rédigé par Mr Dubourg directeur d’Aquind France.
« Le rapport de RTE « futurs énergétiques 2050 » était attendu par la communauté de l'énergie avec impatience. Et il ne l'a pas déçu ! »
C’est à notre tour de ne pas être déçus
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a rendu début mars 2024 ses conclusions suite à une Consultation publique concernant l’opportunité de nouvelles capacités d’interconnexion entre la France et le Royaume Uni.
Actuellement trois interconnexions sont en service entre les deux pays pour une capacité totale de 4 GW. Quatre projets de nouvelles interconnexions sont à l’étude dont le projet Aquind.
La CRE a estimé nécessaire d’évaluer l’intérêt de nouvelles capacités d’interconnexion entre les deux pays.
RTE a donc analysé la situation et a jugé qu’il existait un intérêt à construire une nouvelle interconnexion d’environ 1 GW.
RTE a donc classé ces quatre projets et le projet d’Aquind est arrivé bon dernier. Quatre critères d’évaluation furent retenus et Aquind ne satisfait aucun de ces critères. Son coût est élevé, sa taille (2 GW) entraîne des difficultés d’insertion dans le réseau, les porteurs du projet sont inexpérimentés dans ce domaine et il existe des risques offshores.
Nous ne doutons pas un instant qu’Aquind va introduire moult recours et utiliser le loobying dont elle use et abuse.
Ce n’est peut-être qu’une étape pour nous mais savourons comme il se doit les conclusions de la CRE
La société Aquind se targue d’informer les habitants riverains de la future station de conversion. On sait en effet, qu’elle va planter des arbres pour tenter de cacher ces funestes.
bâtisses. Elle nous informe sur la hauteur, que ces arbres auront, à maturité.
On ne savait pas qu’Aquind avait des compétences en botanique, elle oublie de donner le nom des essences plantées mais ils seront grands. Ce qui compte pour Aquind c’est la taille.
En revanche Aquind est bien silencieux quant à la taille des bâtiments, qui constituent cette station.
Nous avons donc décider de réaliser la maquette d’une station de conversion déjà existante afin de vous montrer le gigantisme d’une station de conversion, qui aura beaucoup de difficultés à se fondre dans la plaine.
Pour vous convaincre de la démesure de ces bâtiments, il nous est apparu utile de montrer des maisons , des automobiles et des camions de la même échelle que la station.
Nous vous laissons juge
PS : La maquette sera visible dans les mairies le long du tracé envisagé par Aquind et lors de nos futures réunions publiques.
Nous avons lu le 5ème rapport du garant de la concertation continue, rédigé par Mr Demolins.
Dans le cadre de la concertation continue, le garant s’assure que ses recommandations et les engagements du maître d’ouvrage issus de la concertation préalable soient bien prises en compte.
Il s’assure également que les conditions d’un dialogue entre tous les publics soient réunies et à ce que le responsable du projet apporte des réponses aux arguments et interrogations du public . Telles sont les responsabilités du garant. Il ne dispose d’aucun moyen pour faire appliquer ses recommandations. Et celles-ci restent lettre morte. Sur le site d’Aquind ,les dernières informations datent de octobre 2023. Aucun dialogue entre les membres de notre association et Mr Dubourg. Aquind continue, fort de ses ressources financières, à faire du lobbying auprès des décideurs, ne s’embarrassant pas des remarques du garant.
Nous avons droit à quelques lignes dans ce rapport.
« Une opposition au projet qui perdure
L’association « Non à Aquind » poursuit ses actions de sensibilisation contre le projet et assure un suivi du projet côté britannique. Le site web de l’association « Non à Aquind » (https://www.non-a-aquind.org) reste modérément actif mais continue de marquer son opposition au projet ». Ici le « mais » utilisé semble marquer une incompatibilité. Mr Demolins semble surpris, étonné que le l’association continue à s’opposer au projet bien que son site soit modérément actif. Avec un site modérément actif , on abandonne la partie pense-t-il et bien non. Nous ne lâchons rien !
News of England
Dans le courant de ce mois de Novembre, nos camarades anglais de l’association « let’s stop aquind » nous ont fait parvenir leur courrier à destination de Claire Coutinho, la nouvelle secrétaire d’état à la sécurité énergétique.
Madame Coutinho doit statuer sur la demande d’Aquind de construire l’interconnexion. Déjà six secrétaires d’état se sont succédés depuis la demande d’Aquind et il lui faudra du temps pour réellement connaître ce projet.
Viola Lengley,la présidente de « let’s stop aquind » dans sa lettre recense tous les inconvénients liés à la construction de cette interconnexion, inconvénients que l’on retrouve également côté français.
Viola Lengley énumère : les menace sur l’environnement, les tracés qui soulèvent de sérieuses oppositions et les questions qui se posent quant à la probable incapacité du demandeur à réaliser le projet.
En conclusion, la rédactrice de la lettre demande à la secrétaire d’état de prendre la bonne décision pour la ville et l’environnement.
Comme nos camarades anglais ,nous ne lâchons rien
Dans le journal Paris-Normandie du 4 novembre , le journal revient sur l’arrêté du tribunal Administratif de Rouen annulant le refus d’autoriser le projet d’interconnexion porté par la société Aquind. Le titre de l’article insiste sur la victoire d’Aquind sans s’attarder sur les remarques de la CRE et du ministère de la Transition écologique trouvant le projet inutile.
Cet article insiste longuement sur les avantages du projet sans donner la parole aux opposants. ce que nous regrettons. Aquind, dès 2019, nous informait du partenariat qu’il avait avec le quotidien normand en plantant des arbres ensemble.
Aquind est devenu beaucoup plus discret et nous ne savons pas si ce partenariat est toujours d’actualité. S’il s’avère qu’il continue, le regard du journal en serait troublé. Il serait bon que, nous les opposants, puissions donner notre avis sur la judiciarisation continuelle qu’Aquind pratique.
Nous n’avons pas les moyens financiers d’Aquind mais nous avons la volonté d’empêcher le saccage de l’environnement.
Nous ne lâchons rien
A propos d’un article de Paris Normandie du 18 octobre
La presse régionale en l’occurrence Paris Normandie s’est fait l’écho de notre réunion publique de Biville la Baignarde. Elle a donné dans son article, la parole à Martin Dubourg, le directeur français d’Aquind France, qui est soit dit en passant seul salarié de la société en France. (Aquind qui se fait fort d’être pourvoyeur d’emplois)
Analysons ses propos
« Les interconnexions sont indispensables. C'est une infrastructure simple, peu impactant, enterrée sous la route qui génèrera de l'emploi et des redevances », souligne Martin Dubourg.
Décidément l’inconscient parle : pourquoi les interconnexions sont elles indispensables ?
Parce qu’elles permettront aux communes de percevoir des redevances. Le monde de monsieur Dubourg est le monde de l’argent roi mais on n’achète pas le Pays de Caux avec des aumônes. Quant à l’emploi soyons sérieux après le saccage de l’installation des câbles et de la station de conversion il y aura une personne employée.
Martin Dubourg souligne qu'en mars dernier, lors du sommet franco-britannique, "les deux gouvernements ont reconnu le rôle des interconnexions électriques pour sécuriser la fourniture d'énergie".
Le 10 mars 2023 si on relit attentivement le script de la conférence de presse du Président de la République, il est fait nulle part mention des interconnexions. Alors monsieur Dubourg ne nous abusez pas avec des affirmations dénuées de fondements.
Et pour finir « Notre projet avance, il y a un dialogue permanent avec les services de l'Etat et les collectivités locales. »
Dialogue permanent, nous en doutons.
En effet monsieur Demolins, garant de la commission nationale du débat public faisait remarquer dans son 4ème rapport intermédiaire du 10 janvier 2023 qu’Aquind ne donne que de très rares informations et ne met pas à jour son site Internet. Alors le dialogue dont monsieur Dubourg se fait le chantre, il est où?
Les faits sont têtus
Et les mensonges répétés ne font pas des vérités.
A Biville la Baignarde s’est tenue une réunion publique le lundi 16 octobre. A l’appel de l’association « Non à Aquind » et de l’association des maires du tracé « Aquind : la voix des élus » s’était rassemblée une centaine de participants dans la salle communale.
Après une brève présentation de Monsieur Jean Pierre Tabesse, maire du village, de Monsieur Brument président de l’association « Non à Aquind » et de monsieur Cornière, président de l’association « Aquind : la voix des élus », les différents membres du bureau ont exposé les raisons qui pousse l’association à se mobiliser contre ce funeste projet porté par la société Aquind .
Ils ont rappelé les origines douteuses des dirigeants d’Aquind, leur inexpérience dans le domaine du transport de l’électricité. A été mis en exergue également la dissimulation dont ils faisaient preuve quant à la réalité du projet. La réunion s’est poursuivie par des questions du public.
Il était bien tard quand les participants se quittèrent en se promettant de populariser la lutte dans les différents villages impactés par le tracé du projet.
C’EST TOUJOURS NON AQUIND
La consultation du site de la société Aquind est toujours riche d'enseignements
Ici l'adjectif riche est légèrement exagéré.
En effet que lit-on :
« Le régulateur britannique Ofgem annonce l'éligibilité de l'interconnexion Aquind pour l'évaluation détaillée du mécanisme d'encadrement tarifaire, dit « cap and floor ».
Le lecteur attentif se dit, que le projet avance donc en Grande Bretagne et que bientôt les sols du Pays de Caux vont être défoncés pour laisser passer des câbles transportant des centaines de milliers de volts.
Mais ce n'est pas aussi grave. Que dit l'Ofgem (l'équivalent britannique de la CRE)
Le régulateur britannique du marché de l'énergie Ofgem a décidé, que tous les projets d'interconnexion électrique qui ont soumis des demandes dans sa troisième fenêtre de cap and floor passeront à la phase suivante.
Aucune raison particulière de se réjouir car tous les projets ont été validés. La société Aquind se garde bien de le mentionner laissant entendre par ce communiqué de victoire que l'affaire est dans le sac et que les espèces sonnantes et trébuchantes vont bientôt remplir les poches des dirigeants.
Tout ceci n'est que de la communication.
Nous ne plierons pas et nous ne nous laisserons pas abuser par des demi vérités
Une excellente information est parue dans la revue Engeenering and Technologie le 8 février qui va doucher les espoirs de la société Aquind. En effet Bruxelles et la commission européenne se sont invités dans le dossier de la construction de l'interconnexion.
L'UE dresse régulièrement une liste de projets d'intérêt commun (PIC), un ensemble de projets énergétiques qui contribueront aux objectifs de l'Union en matière de climat et de sécurité énergétique. Ces projets sont éligibles à un financement et à un soutien supplémentaires, et l'inscription sur la liste des PIC est considérée comme un atout majeur pour les opportunités d'investissement privé.
Lors des dernières discussions sur l'établissement de la liste, la France a refusé l'inscription du projet Aquind sur le nouveau PIC. Les pays de l'UE ont une influence majeure sur ce qui est et ce qui n'est pas éligible aux avantages de la liste.
La raison la plus évidente du refus de la France est le Brexit. Le Royaume-Uni ne fait plus partie du marché intérieur de l'énergie, et l'ajout d'Aquind à la liste PIC serait une subvention de facto pour un pays qui a quitté l'UE.
Dernière information qui devrait mettre fin aux arguties procédurières d'Aquind. Un arrêt du Tribunal de la Cour de justice de l'UE a rejeté la contestation d'Aquind visant à maintenir le plan d'interconnexion sur une liste de projets d'intérêt commun (PIC).
Il est temps que la société Aquind accepte que PERSONNE à Varneville Bretteville, à Paris ou à Bruxelles ne veut de cette interconnexion.
Nous ne lâcherons rien
Nous vous proposons à la lecture un article du journal de Portsmouth« the news » paru le 31 janvier.
Aquind: les militants français s'associent aux militants de Portsmouth pour tenter de stopper le projet controversé d'interconnexion.
Les militants FRANÇAIS se sont montrés solidaires des activistes de Portsmouth en dénonçant la récente décision de la Haute Cour de revoir un projet d'interconnexion controversé.
Le groupe de militants basé en Normandie, connu sous le nom de Non à Aquind, a manifesté leur opposition quant à l'appel d'Aquind, annulant la décision précédente du gouvernement britannique de refuser le projet.
La société Aquind a projeté la construction d'une interconnexion entre Lovedean et la Normandie - avec le câble passant par Eastney et sous la Manche.
Donald Brument, président de Non à Aquind, a déclaré que ce projet serait "très nocif pour la Normandie et ses habitants".
Il a ajouté : « Nous tenons de nombreuses réunions publiques dans les villages concernés par le tracé ; les 14 maires de celles-ci sont tous contre le projet Aquind, nous avons également contacté toutes les personnalités politiques et administratives de notre région.
« Toutes se sont prononcées contre le projet Aquind en janvier 2021,
Depuis cette date, Aquind est resté silencieux..
« Nous avons d'excellentes relations avec Viola Langley, co-fondatrice de Let's stop Aquind en Angleterre, notre coopération est constante et nous échangeons toujours toutes nos informations. »
« Il va de soi qu'Aquind ne pourra réaliser son projet qu'avec l'accord commun de la France et de l'Angleterre.
"A l'heure actuelle, la France refuse cette cinquième interconnexion considérant que les quatre, actuellement en service, sont plus que suffisantes."
Le câble pourrait potentiellement avoir un impact sur 31 municipalités françaises lors de son trajet depuis Pourville ou Dieppe vers le sud jusqu'à une sous-station à Barnabos », le trajet serait long de 19 miles.
L'ancien président du groupe, Jean Nicolas, a ajouté : « La station nécessite la destruction de 12 hectares de terres agricoles, parmi les plus riches de France, et la construction d'un vaste bâtiment de 25 mètres de haut et 80 mètres de long.
L'objectif d'Aquind est uniquement de gagner de l'argent au détriment des intérêts vitaux des populations.
"Le gouvernement français par l'intermédiaire du préfet (représentant local du gouvernement) a émis un refus officiel début 2021. Tous les députés de notre région sont opposés à ce projet.
Non à Aquind et Let's Stop Aquind travaillent main dans la main depuis plusieurs mois et échangent régulièrement les informations qui pourraient contribuer à stopper ce projet.
"Nous avions prévu d'aller à Portsmouth pour soutenir l'association mais la crise du Covid-19 ne l'a pas permis."
Nos amis anglais seront vigilants car la société Aquind va reprendre son lobbying.
Le diable se cache dans les détails
Le Courrier Cauchois a demandé à Monsieur Dubourg directeur d'Aquind France, son avis sur le jugement anglais. Il s'en réjouit et comme à son habitude évitant de rester factuel, il se lance dans une description hagiographique des interconnexions, qui si on le lit, sont la réponse à tous les problèmes
« Les interconnexions sont indispensables pour atteindre la neutralité carbone »
Rappelons les faits : les interconnexions facilitent le transport d'électricité en l'occurrence Aquind pourrait transporter de l'énergie électrique produite par la centrale thermique de Saint Avold fonctionnant au charbon et au gaz loin d'être neutre en carbone.
Les interconnexions ne choisissent pas l'origine carbonée ou non de l'électricité qu'elles transportent.
Elles ne sont en rien indispensables pour atteindre la neutralité carbone.
Monsieur Dubourg continue de répéter des inexactitudes en espérant qu'en les répétant elles deviendront des vérités.
Par ailleurs, Monsieur Dubourg laisse entendre que « les interconnexions pourraient réduire la volatilité du prix de l'électricité qui se traduit par une augmentation des prix de cette énergie ».
Non l'interconnexion Aquind n'influerait en aucune manière sur le prix de l'électricité car ce prix est fixé sur le coût marginal de la dernière centrale appelée à produire. Cette centrale est naturellement celle dont les coûts de production sont les plus élevés, souvent elle fonctionne au gaz dont les prix, eux, se sont envolés, ce qui explique que le prix de l'électricité augmente sans qu'il y ait de problèmes d'approvisionnement et les interconnexions ne jouent aucun rôle.
Ni Aquind ni monsieur Dubourg n'y peuvent rien.
Les interconnexions ne font que transporter de l'électricité.
Monsieur Dubourg et la société Aquind ne recherchent que le profit et ils cachent leurs appâts du gain derrière des inexactitudes.
On ne lâche rien
Nos amis anglais reviennent sur le refus de leur gouvernement d'accorder à Aquind le droit de construire l'interconnexion.
D'après le site let's stop Aquind
C'était inattendu, un jour plus tôt et contre toute attente. Nos téléphones ont commencé à sonner, les applications à sonner. Nous avons dû nous pincer. Es-tu sûr ? Oui, le secrétaire aux affaires, Kwasi Kwarteng a refusé le permis de construire d'Aquind pour leur interconnexion. Une semaine de fête a suivi. Nous en avons profité au maximum - il est rare qu'une campagne citoyenne soit gagnante. Mais maintenant, il est temps de faire le point sur la réalité.
La décision du gouvernement va à l'encontre des conclusions de l'autorité d'examen selon lesquelles, bien qu'il y ait eu des effets indésirables, les avantages d'Aquind l'emportaient sur les inconvénients. Aquind va faire appel et cela nous rappelle que ce n'est pas fini. Pour ajouter à la confusion, nous avons un gouvernement paralysé par un scandale et confronté à un conflit en Ukraine, des changements post-Brexit dans la réglementation des interconnexions et une crise énergétique (sans parler de la petite affaire d'une crise climatique). Tout cela pourrait avoir un impact sur la façon dont la « saga Aquind » se déroule et rend les prédictions et les commentaires difficiles. Une chose reste claire - notre opposition à Aquind et les raisons qui la sous-tendent.
Nous avons toujours soutenu que le problème est l'impact cumulatif de la construction sur la ville de Portsmouth (la deuxième ville la plus densément peuplée du Royaume-Uni). Il ne s'agit pas seulement de sauver un chalet classé ou le coin d'un parking ou d'éviter les embouteillages - c'est la perturbation totale de la faune, des résidents, des entreprises et des infrastructures de la ville qui est impactée. De même, à l'autre bout du couloir de câbles dans les South Downs, les résidents sont confrontés aux effets de plusieurs projets énergétiques - une nouvelle ferme solaire, une station de conversion Aquind et une mise à niveau de la sous-station - un soupçon d'aménagement paysager ne suffira pas effacer le désastre écologique.
Nous pensons qu'il est important de replacer la décision du gouvernement dans son contexte. Ce n'est pas un projet qui ne peut être compris qu'à travers une lentille de planification. Il ne peut pas non plus être considéré comme un projet autonome retiré de la myriade d'autres interconnexions prévues, approuvées ou en préparation. Cela fait le jeu des propriétaires d'Aquind qui ne sont que trop heureux d'apparaître comme les sauveurs de la crise énergétique, malgré leur implication antérieure controversée dans les oléoducs de l'ère soviétique.
Nous ne sommes pas contre les interconnexions ou les approvisionnements en énergies renouvelables depuis l'Europe ; nous soutenons le besoin du Royaume-Uni d'un réseau d'énergie flexible et renouvelable qui peut échanger l'énergie éolienne, hydraulique et solaire excédentaire. Les besoins en capacité d'interconnexion du Royaume-Uni vers l'Europe ont été estimés par Good Energy à 15 GW d'ici 2050 et à 18 GW dans le livre blanc sur l'énergie du gouvernement. D'ici 2025, le Royaume-Uni disposera de 15 interconnexions fournissant 18 GW et pourrait bien être un exportateur net d'énergie. Et cela sans Aquind.
Dès le début, ce projet s'est enlisé dans la controverse du lobbying politique s'élevant au moins à 1,3 million de livres sterling de dons aux conservateurs liés à Aquind. Le choix d'Aquind pour un projet de cette taille et d'importance nationale a été sujet à questions. Les Pandora Papers ont révélé des liens entre le propriétaire d'Aquind, Viktor Fedotov et des allégations de corruption. Les deux députés de Portsmouth ont mis en garde contre un risque potentiel pour la sécurité si Aquind obtenait le feu vert.
La décision finale du secrétaire d'État a été une surprise. A-t-il donné suite à nos inquiétudes et aux avertissements des députés de notre ville ou a-t-il été acculé, ayant déjà montré son soutien à ce projet et risquant maintenant une réaction publique étant donné l'exposition des conservateurs aux dons ? Une éventuelle révision judiciaire est-elle simplement une garantie nécessaire pour sauver la face ? Ou attendons-nous un décret tel que l'Economics Crime Bill pour y mettre fin une fois pour toutes ? Cela pourrait être tout cela ou rien et la seule raison tangible de son refus est celle donnée dans sa lettre de décision finale ; d'autres itinéraires n'avaient pas été suffisamment envisagés.
Nous sommes tout à fait conscients, que la crise climatique nécessite une action urgente, mais la course à la décarbonation ne peut pas prendre ce genre de raccourcis - relations très amicales avec les entreprises, pots de vin suspects et vigilance imparfaite. Agir ainsi risque de remplir les poches d'une kleptocratie complice des multiples crises auxquelles le monde est confronté et risque de couper les citoyens de la prise de décision.
Pour construire un monde meilleur rapidement, les citoyens doivent être impliqués de manière significative dans les processus de planification. Les projets d'infrastructure nationaux doivent bénéficier à tous.
Ne baissons pas la garde !
Voilà une initiative à suivre
RTE invite les habitants à réduire leur consommation d'électricité
Energie. En raison de la baisse des températures, la consommation d'électricité augmentera sensiblement mardi 25 et mercredi 26 janvier. RTE invite les habitants à réduire leur consommation d'électricité.
Publié le 25/01/2022 à 10h10 »“ le courrier cauchois Par Cédric Thomire
Le signal jaune, émis à titre d'information, "est activé lorsque la consommation en électricité d'une région est plus élevée que ses historiques de consommation à la même époque" indique RTE
RTE, le gestionnaire du réseau français de transport d'électricité, a activé mardi 25 janvier le signal Jaune Ecowatt pour deux jours en Normandie et en Ile-de-France. En raison de la baisse des températures, la consommation d'électricité dans ces deux régions augmentera sensiblement le mardi 25 janvier à partir de 12 heures et le mercredi 26 janvier. "Ce signal, émis à titre d'information, est activé lorsque la consommation en électricité d'une région est plus élevée que ses historiques de consommation à la même époque. Ce niveau de consommation n'entraîne aucun risque de coupure d'électricité mais nous pouvons être responsables et adopter des écogestes pour réduire notre consommation", indique RTE qui précise encore qu'il n'y a "aucune difficulté pour la sécurité d'approvisionnement en électricité." RTE invite chacun à réduire sa consommation en baissant la température de son logement en cas d'absence dans la journée, en décalant l'utilisation des appareils électroménagers en dehors des périodes de forte consommation, ou encore en éteignant ses appareils en veille.
"Ces gestes peuvent avoir un véritable impact. À titre d'exemple, si tous les Français éteignent une ampoule, une économie de consommation d'électricité de 600 MW est réalisée à l'échelle nationale soit environ la consommation d'une ville comme celle de Toulouse." Le site Internet MonEcowatt.fr. (proposé par RTE et l'ADEME) signale en temps réel le niveau de consommation des Français et indique à quel moment réduire sa consommation pour éviter les coupures, lors des vagues de froid en hiver.
Nous pensons qu'il faut aller en effet vers plus de sobriété et éviter ces projets inutiles et destructeurs de l'environnement.
NON A AQUIND
A propos des interconnexions existantes entre la France et l'Angleterre
Il faut savoir que depuis vendredi 21 janvier, IFA 2 (entre le Calvados et Southampton) est entrée en service, avec ses 1000MW, elle se rajoute au 2000MW d'IFA 2000 dans le Pas de Calais (jusqu'en mars en réparation).
Deux autres connexions devraient être mises en service au cours de cette année : ELECLINK (dans le tunnel sous la Manche) 1000MW et le FAB (du Cotentin au duché de Devon en passant par l'île d'anglo-normande d'Aurigny) 1400MW.
De 2000MW en 2021, depuis vendredi à 3000MW, l'objectif atteint sera de 5400MW en 2022.
On peut légitimement penser que la capacité d'échange entre les deux pays est suffisante et que le projet d'Aquind n'a pas de raison d'être.
Non et encore non à Aquind
Le gouvernement britannique rejette un projet d'interconnexion électrique avec la France
Publié le 21.01.2022 par AFP
Le gouvernement britannique a rejeté la demande d'autorisation d'un projet d'interconnexion électrique d'1,2 milliard de livres entre la France et la Grande-Bretagne, affirmant dans une décision publiée jeudi que les dommages causés par les travaux dépassaient les bénéfices.
Le ministre britannique de l'Énergie Kwasi Kwarteng « a décidé de refuser l'autorisation de développement » au projet Aquind d'interconnexion qui devait relier la Normandie à la ville de Portsmouth, de l'autre côté de la Manche.
Dans sa décision, le gouvernement cite notamment les dommages que les travaux pourraient causer à des monuments protégés, dont un fort historique, des impacts négatifs pour le tourisme ou encore le retard qu'il pourrait causer à des travaux de protection d'une zone exposée à la montée des eaux.
Dans ces circonstances, il aurait été nécessaire d'évaluer des tracés alternatifs, « ce qui n'a pas été fait correctement », ajoute le ministère.
« Nous sommes naturellement déçus que notre candidature ait été refusée malgré une politique gouvernementale favorable au développement de nouvelles interconnexions », a réagi l'entreprise britannique Aquind, qui porte le projet, dans une déclaration transmise à l'AFP.
L'entreprise précise être en train d'examiner la décision et envisage de la contester en justice. « Nous poursuivrons le développement de l'interconnexion et nous discuterons avec les parties concernées dans les semaines à venir. »
Selon la presse britannique, le projet suscitait l'opposition de responsables politiques locaux et était en outre controversé en raison d'importantes donations au parti conservateur, au pouvoir, de dirigeants de l'entreprise ayant par ailleurs des origines en Russie et en Ukraine.
Aquind avait réagi à ces accusations en octobre, réfutant tout acte répréhensible, et avait dénoncé « une attitude xénophobe envers des personnes d'origine post-soviétique ». Interrogé jeudi sur ce point par l'AFP, le ministère de l'Énergie n'a pas commenté.
Le projet d'interconnexion Aquind prévoit une ligne sous-marine d'une capacité de 2.000 mégawatts (MW) reliant les réseaux électriques de la France et de la Grande-Bretagne.
Selon son promoteur, ce projet permettrait d'acheminer jusqu'à 5% de la consommation annuelle d'électricité de la Grande-Bretagne, assez pour alimenter près de 5 millions de foyers.
Le réseau électrique britannique est déjà connecté au continent via plusieurs liaisons, dont deux avec la France et, depuis octobre, une avec la Norvège grâce au plus long câble électrique sous-marin du monde.
Lettre aux propriétaires et directeurs d'Aquind (texte fourni par nos amis Anglais de Let's stop Aquind).
De la part de citoyens de Portsmouth
Depuis votre demande initiale pour une demande d'autorisation de travaux (DCO), le dossier d'interconnexion Aquind s'est effondré. Au nom de la Cité de Portsmouth, nous vous demandons donc officiellement et en toute bonne foi de retirer votre demande de DCO. Votre retrait serait maintenant la meilleure solution pour vos propres intérêts et pour le cadre de vie de Portsmouth et de sa région, notre démocratie et l'intérêt du pays.
Nous vous demandons de comprendre et d'admettre, que toute la ville de Portsmouth est unie contre Aquind. Il y a aujourd'hui un large consensus regroupant toutes les tendances politiques locales pour dénoncer les nuisances sur l'environnement, des années de pollution, une circulation devenue un enfer et la perte de précieux espaces verts et autres aménagements publics générés par les travaux de l'interconnexion qui ne peuvent tout simplement pas se justifier. Plus clairement, nous refusons la destruction de notre ville.
Au-delà du fait que nous ne voulons pas de vous, nous vous demandons d'admettre, que l'interconnexion Aquind n'est pas nécessaire. Le volet économique de votre projet de transporter de l'électricité nucléaire de France pour la vendre sur le réseau national a été largement miné par deux faits nouveaux. 1) La politique du Gouvernement Anglais est maintenant d'investir dans des sources d'électricité renouvelables, éolien et maritime au Royaume Uni ce qui rendrait votre projet obsolète et 2) les 14 autres interconnections fonctionnantes ou déjà approuvées couvriront nos futurs besoins en électricité bien avant que Aquind ne soit opérationnel, rendant de ce fait votre projet inutile
En dehors des hésitations du Secrétaire d'Etat pour une prise de position concernant Aquind, l'opposition de la ville de Portsmouth à vos plans est unie et implacable et il serait dans votre intérêt de vous retirer maintenant. Votre retrait vous permettrait de sauver la face et votre réputation bien entachée par des accusations de versements de pots de vins, donations ciblées, copinages ainsi que les révélations dans les Pandora Papers des sources de fonds offshore de Mr Fedotov. Aquind et le Party Conservateur ont nié que vos donations eurent une quelconque influence sur les ministres ; si cela est vrai, prouvez-le dès maintenant en annulant votre demande de DCO et en restaurant ainsi la confiance en notre démocratie.
Pour conclure et en tant que citoyens britanniques, nous vous demandons d'agir pour l'intérêt du pays. Le contrôle de l' Energie et de certaines infrastructures liées à la communication ne devraient pas être dans les mains d' intérêts privés grandement endettés et sans expérience sur de grands projets d' ingénierie, sous la coupe d' investisseurs inconnus cachés par des trusts offshore et à la merci de puissances étrangères ; Nous vous demandons de retirer maintenant votre demande d' application et de mettre un point final à ce projet désastreux, avant que Portsmouth et sa région ne soient entraînés vers le chaos et des dommages environnementaux irréparables
Nous vous demandons de considérer extrêmement sérieusement notre offre. Nous vous invitons à venir débattre de votre position chez nous en public et attendons de vous accueillir à Portsmouth.
Nous nous permettons d'offrir à nos lecteurs un commentaire de Jean Marc Jancovici à propos du contournement Est de Rouen. Nous retrouvons des similitudes entre cette décision de Castex (contre la volonté des riverains et des Français responsables) et l'hypothétique autorisation de construction de l'interconnexion portée par Aquind.
Sachons nous méfier de nos politiques ,qui ont un discours mais une pratique bien différente. L'artificialisation des sols évoqués par Jancovici, on la retrouve dans le projet Aquind. Le surdimensionnement , l'émission de CO2, nous les retrouvons dans le projet Aquind.
Restons vigilants et ce sera encore et toujours non à Aquind
Non à tous les grands projets inutiles
Contournement Est de Rouen : l'État donne son feu vert malgré l'opposition de la Métropole
Commentaire de Jean-Marc Jancovici : ingénieur polytechnicien
"A intervalles réguliers, l'exécutif français rappelle que la France est pleinement engagée dans la lutte contre le changement climatique." Ça, ce sont les discours. Puis on passe aux actes... et beaucoup change.
D'o๠viennent les émissions domestiques de gaz à effet de serre en France ? Tout d'abord des transports. On devrait donc se dire que si le but est de faire baisser les émissions des transports, une des choses que nous allons faire est d'éviter de donner envie aux français de rouler encore plus en voiture à pétrole.
Ben non. Selon Paris Normandie, Jean Castex vient de déclarer que "C'est le rôle de l'État de soutenir des infrastructures de transport qui ont un impact concret pour la vie quotidienne des Françaises et des Français. Je le fais pour les routes, partout en France (...)".
Il faut baisser les émissions de gaz à effet de serre liées aux transports, mais on va le faire en rajoutant des routes. Il faut baisser l'artificialisation, mais on va le faire en rajoutant des routes. L'Etat va proposer aux rouennais (et aux autres) de circuler plus facilement en voiture, pour ensuite leur expliquer que ça serait bien qu'ils utilisent moins de moyens individuels, gourmands en ressources et en énergie (quelle qu'elle soit).
Mais en fait Matignon a tout prévu : "La bascule des véhicules thermiques vers l'électrique change la donne. À terme on sera sur des voitures décarbonées donc l'impact d'un projet routier est moindre que par le passé".
« moindre » ce n'est malheureusement pas "aligné avec les 5% de baisse des émissions qu'il faut enclencher demain matin pour ne pas franchir la limite des 2°C de réchauffement planétaire".
A quand une impossibilité de construire toute nouvelle infrastructure sans avoir fait la preuve que cette dernière est bien compatible avec ce rythme de baisse des émissions ? Désormais ne devrait-on pas conditionner la déclaration d'utilité publique à la production d'une étude sérieuse (non critiquée par l'Autorité Environnementale) montrant que le projet est « compatible accord de Paris » ? Car des contournement routiers justifiés par le gain de confort du aux automobilistes, il n'y en a pas qu'à Rouen...
L'autre alternative pour retrouver de la cohérence est de faire comme Trump : acter une bonne fois pour toute que l'accord de Paris, l'Elysée et Matignon s'en fichent. En fait, c'est la réalité en matière de décisions concrètes de l'Etat pour les infrastructures de transport. La justification de construire de nouveaux ouvrages se base sur la valorisation économique du gain théorique sur le temps de déplacement procuré par l'ouvrage. En face on tient compte aussi de la valorisation (négative) des externalités environnementales, mais les valeurs sont calées pour que cet aspect là soit négligeable. C'est un choix politique puisque ces valorisations sont conventionnelles.
Le discours est donc celui de la décarbonation. La méthode pousse à l'exact inverse.
Le 14 décembre, une fois encore, la revue « le monde de l'énergie » a ouvert grand, ses colonnes, pour permettre à Monsieur Dubourg de déverser sa prose à la gloire des interconnexions.
C'est toujours un plaisir de lire monsieur Dubourg, qui omet régulièrement de signaler qu'il est porteur d'un projet de construction d'une interconnexion, ce qui rend son analyse peu objective ».
Nous n'allons pas faire une relecture exhaustive de son article.
Son introduction à elle seule mérite que nous nous y arrêtions
« Le rapport de RTE « futurs énergétiques 2050 » était attendu par la communauté de l'énergie avec impatience. Et il ne l'a pas déçue ! »
A quel titre, monsieur Dubourg, parle-t-il au nom de la communauté de l'énergie. A-t-il été désigné par acclamations pour parler en son nom ? En tout cas, il ne se gêne pas pour donner doctement l'avis de cette communauté. « le rapport ne l'a pas déçue ! ». Arrêtons-nous sur cette courte phrase riche d'enseignements. Tout d'abord une jolie litote pour exprimer la joie que procure ce rapport (qui ne déçoit pas) et le tout couronné par un point d'exclamation exprimant la jubilation.
Le frétillement de la plume de monsieur Dubourg, au service d'oligarques venant de la Russie post-soviétique, s'explique certainement par les juteux bénéfices espérés dans la construction.
Le rapport de RTE contient 64 pages mais monsieur Dubourg n'en retient que deux qui développent l'utilité des interconnexions. Mais la conclusion du rapport indique : « Le développement des interconnexions est une proposition issue de l'analyse économique mais non une obligation. Quel que soit ce choix, les écarts de coût entre les scénarios de mix de production testés demeurent du même ordre de grandeur. »
Les interconnexions sont une option parmi d'autres et ne sont pas une obligation. Monsieur Dubourg ne retient qu'une partie des conclusions
Nous terminons notre rapide survol de l'article de Monsieur Dubourg et nous ne pouvons nous empêcher de reprendre les derniers mots :
« Ainsi, les interconnexions sont à la fois un outil technique pour connecter et sécuriser les réseaux nationaux, mais aussi un outil diplomatique et un lien entre pays et peuples pour renforcer leur solidarité et la réalité de leur entraide au quotidien. »
Nous croyons rêver alors pinçons nous : le responsable en France du saccageur Aquind en appelle au prince Kropotkine, chantre de l'entraide pour justifier la construction de cette interconnexion. Le prince Kropotkine serait outré de se voir associer à un projet inutile porté par des oligarques post-soviétiques ayant une philosophie diamétralement opposée à la sienne. Monsieur Dubourg, relisez les bons auteurs et ne parlez pas d'entraide ni de solidarité deux termes qui sont étrangers aux porteurs de ce projet.
C'est dans l'opposition à ce projet calamiteux que se développent les relations amicales transfrontalières !
.
Non et encore non à ce projet inutile.
Let's stop Aquind
Encore des soucis pour Aquind
Nous avons lu avec intérêt le numéro de septembre « les échos du Terroir », le magazine de Terroir de Caux et nous avons remarqué une nouvelle, qui vient contrecarrer les projets d'Aquind.
« Terroir de Caux dans le cadre du Plan Climat Air Energie Territorial va signer une convention avec la société Voltalis.Cette dernière propose aux particuliers chauffés au tout électrique un dispositif d'économies d'énergie gratuit. Ce service permet de piloter efficacement la consommation électrique. Aux moments o๠le réseau en a besoin, Voltalis réduit brièvement la consommation sans impact sur le confort des occupants » nous apprennent les échos du Terroir.
Voltalis permet alors au système d'éviter le recours à des centrales thermiques, de limiter les coûts et les émissions de CO2. Voilà une démarche fondée sur la sobriété énergétique qui va à l'encontre des discours de croissance justifiant une interconnexion totalement inutile. De plus nous ne pouvons nous empêcher de répéter aux promoteurs d'Aquind que le courant le moins carboné est celui que l'on ne produit pas.
Encore un caillou dans la semelle des projets funestes d'Aquind.
NON A AQUIND
Salle communale de Saint-Aubin sur Scie le 19h
Pass Sanitaire Exigé
Voir le flyer dans la rubrique documentation
A force de répéter des mensonges, ceux-ci n'en deviennent pas pour autant des vérités.
Nous avons lu le communiqué de presse de l'Union Française de l'Electricité et le propos de Monsieur Dubourg seul salarié d'Aquind Infrastructures France ne nous a pas échappé. Et que nous dit-il ? « L'intégration au sein de l'UFE est une étape importante pour AQUIND. Le projet est désormais bien avancé. L'instant est décisif : la sortie de crise post COVID et l'urgence de la transition énergétique nous obligent. AQUIND est engagé résolument sur ces deux fronts. »
La réalité des faits
Aquind fait actuellement un recours car le préfet a retoqué son projet.
Nous pouvons donc réellement douter d'un projet qui est retourné à la case départ.
Par ailleurs Monsieur Dubourg nous apprend qu'Aquind est engagé sur le front de la sortie de crise post Covid. Comment ? Certainement en vaccinant les opposants à son projet ! Et Monsieur Dubourg continue à avancer son antienne sur le soi-disant bienfait de l'interconnexion sur la transition énergétique.
Nous répétons encore une fois que l'interconnexion ne choisit pas l'électricité qu'elle transporte (verte ou pas) !
Encore et toujours NON A AQUIND !
Une information qui en cache une autre
La société Aquind a de gros soucis à se faire
Dans le journal « les Informations Dieppoises » du 11 août paraît un article anodin qui attire notre attention . Nous en avons tiré quelques extraits :
« Le nouveau siège de la communauté de communes de Terroir-de-Caux, en Seine-Maritime, ne se fera vraisemblablement pas à Bacqueville. Le terrain proposé a été retoqué par les services de l'État. C'est le préfet qui l'a annoncé aux instances dirigeantes de Terroir-de-Caux lors d'une réunion le 7 juillet 2021.
"Le terrain en question était jusqu'à présent classé en zone agricole au Plan Local d'Urbanisme et le préfet refuse qu'une modification soit apportée à ce classement. Il explique que la Seine-Maritime a été trop longtemps mauvaise élève dans la préservation des terres agricoles et qu'il n'y aura désormais aucune dérogation en la matière." déclare Olivier Bureaux, président de la communauté de communes
Le message est donc très clair, il n'y aura pas d'autorisation à construire le futur siège communautaire sur ce terrain, même en avançant le fait que le projet soit d'un intérêt collectif et territorial. Les services de l'État ne cachent pas vouloir privilégier les friches industrielles existantes et préserver les terres agricoles ».
Il est légitime de penser que cette décision fera jurisprudence.
Ce qui est interdit pour la communauté de communes Terroir de Caux le sera pour Aquind.
Cette bonne nouvelle pour nous ne doit pas nous faire baisser la garde.
Non à Aquind encore et toujours !!!
Nouvelles de nos amis anglais
Au début du mois de juillet, l'action « Walk the route » (cheminement le long du tracé) a rassemblé de nombreuses personnes de la région afin de sensibiliser non seulement sur les dégâts que pourra causer l'interconnecteur Aquind mais également sur les sites impactés le long du parcours prévu de Eastney dans Portsmouth jusqu'à Lovedean.
La manifestation a démarré sur le parking de Fort Cumberland à Eastney o๠les câbles pourraient provoquer des glissements de terrain après avoir traversé les canaux.
Au départ de la manifestation, des représentants politiques des trois principaux partis étaient présents, démontrant ainsi leur opposition au projet. Penny Maundant, membre du Parlement (élu du nord de Portsmouth), Stephen Morgan (du sud de Portsmouth) et le conseiller Gerald Vernon-Jackson, compagnon de l'Empire Britannique (responsable de la municipalité de Portsmouth) étaient présents.
Les manifestants ont pris la route par Eastney en direction de Milton. Tout au long de la route, de nombreux manifestants se sont joints au cheminement apportant un regain d'énergie aux marcheurs.
Les manifestants ont terminé leur marche à la station de Loveadan située dans la zone rurale de Hampshire. Heureux mais fourbus les participants étaient fiers du succès rencontré par cette action.
Pas de trêve estivale pour Aquind qui répand sa désinformation dans des revues spécialisées comme le "monde de l'énergie", qui lui ouvre généreusement ses colonnes en mai et en juillet de cette année.
Monsieur Dubourg directeur France Aquind continue à y affirmer qu'une interconnexion contribue à la décarbonisation alors qu'une interconnexion ne choisit pas les flux qu'elle transporte. Mais à force de répéter le même discours certains le prennent pour vrai.
L'association "Non à Aquind" continue donc son action afin d'éveiller la population aux dangers qu'une telle interconnexion généreraient si le projet aboutissait.
Pas de trève contre Aquind
Nos amis anglais luttent pied à pied contre Aquind
Suivons leur exemple en renforçant l'association Non a Aquind
On a lu pour vous « les news de Portsmouth » du 22 février et nous avons relevé quelques extraits d'après un article de David George.
Les opposants à l'interconnexion craignent une pollution du sol liée aux tranchées permettant le passage des câbles transportant les 300 000 volts du courant électrique. Cette pollution pourrait toucher les enfants, mais également les animaux et les légumes.
L'Inspection de la planification du gouvernement a tenu une réunion pour poursuivre l'examen des projets d'Aquind concernant l'interconnexion de 1,2 milliard de livres sterling destinée à acheminer l'électricité de France. Aquind souhaiterait obtenir le droit d'acquérir un terrain à Eastney ou à Milton pour y faire passer les câbles. Mais les propriétaires des lotissements craignent que le forage ne présente un danger « clair » pour les habitants et l'environnement. Les fluides de forage, utilisés pour faciliter le forage, pourraient contenir des composants légèrement toxiques. David Langley, un propriétaire, exprime ses craintes en ces termes: « En cas de rejet accidentel , je doute que les plantes puissent être cultivées pour la consommation humaine ou animale ».
Martin Jervis, représentant Aquind, se veut rassurant : ma société propose d'utiliser de la bentonite - une argile naturelle classée comme « non dangereuse » et « non toxique » selon la réglementation britannique.
Mais la présidente du Milton Neighbourhood Forum, Janice Burkinshaw, qui s'occupe du lotissement à Milton depuis 46 ans n'est pas convaincue : « Je crains les effets sur la santé de l'installation de câbles électriques et je ne crois pas qu'ils soient inoffensifs ».
Pour les autorités censées statuer sur la faisabilité du projet il y a donc matière à réflexion.
On a lu pour vous sur le site de la commission de régulation de l'énergie
Projet d'interconnexion Aquind : la CRE et l'Ofgem mettent un terme à la consultation publique au sujet de la demande d'exemption
Le 2 juin 2020, Aquind a demandé à la CRE et l'Ofgem (« les régulateurs ») une dérogation partielle aux articles 19(2) et 19(3) du règlement (UE) 2019/943 (« le Règlement »), articles relatifs à l'utilisation des recettes d'interconnexion, pour une période de 25 ans à compter du début de l'exploitation commerciale (« la demande d'exemption »).
Le 18 décembre 2020, les régulateurs ont publié une consultation publique conjointe décrivant le périmètre et les motifs de la demande d'exemption, ainsi que les justifications appuyant la demande d'Aquind. La consultation devait initialement se terminer le 29 janvier 2021. Les régulateurs ont lancé cette consultation conformément à leurs obligations au moment de sa publication, o๠il demeurait une incertitude sur l'avenir de la relation entre le Royaume-Uni et l'Union européenne (« UE ») à l'expiration de la période de transition et du contenu de l'accord de commerce et de coopération.
Au regard du nouvel accord de commerce et de coopération (« l'Accord ») conclu entre le Royaume-Uni et l'UE le 24 décembre 2020 (Brexit), qui fait suite à la sortie du Royaume-Uni de l'UE, les régulateurs considèrent que le processus de demande d'exemption défini par le Règlement n'est applicable que pour des projets d'interconnexion développés entre des Etats Membres de l'UE. Le Royaume-Uni n'étant plus un Etat Membre et la période de transition étant arrivée à son terme, Aquind ne peut plus accéder à ce processus et les régulateurs n'ont plus la compétence juridique nécessaire pour instruire et prendre une décision concernant une demande d'exemption.
Par conséquent, les régulateurs ont décidé de mettre un terme à la consultation publique en cours, ainsi qu'au processus d'instruction.
La société Aquind rencontre une farouche opposition des habitants concernés par le projet
Les propriétaires d'une ferme du Hampshire contestent l'offre d'achat d'Aquind d'un terrain, o๠les cendres de leur père ont été dispersées
Quelques extraits d'après un article de Ben Fishwick dans le journal en ligne « the news » paru mercredi 17 février 2021
Le projet de 1,2 milliard de livres sterling de la société Aquind, toujours en cours d'examen par l'Administration britannique, souhaite bénéficier des droits d'aménagement paysager pour 1,4 hectare de forêt à Stoneacre Copse à Lovedean. Ces autorisations permettraient de dégager un terrain pour sa station d'interconnexion prévue à Lovedean. La station est la dernière étape de la réalisation de l'interconnexion reliant la Normandie à Eastney à Portsmouth. Dans un document, Blake Morgan LLP, un grand cabinet d'avocats londoniens, souligne : Il est important de noter que tous les terrains envisagés pour l'aménagement paysager, y compris Stoneacre Copse, sont en propriété privée, et que le petit bois a une signification réelle et particulière pour ses propriétaires, car c'est le lieu o๠les cendres de leur père ont été dispersées.
Blake Morgan regrette : « qu'il soit possible d'acheter un terrain en ne le payant qu'à une date indéterminée, lorsque toutes les autorisations pour la réalisation du projet auront été obtenues »
En France comme en Angleterre Aquind utilise tous les moyens dont cette société dispose et particulièrement sa puissance financière. Elle va jusqu'à troubler le respect dû aux morts. Mais la population n'accepte pas ces manières d'agiret lutte pied à pied. Il nous faut renforcer notre détermination et bouter Aquind hors de notre territoire.
Non à Aquind
Déjà , le 16 décembre 2019 on avait pu lire sur le site d'Aquind
AQUIND est associé avec Paris Normandie pour la première édition du « Noël Vert » dont l'objectif est d'agir pour la planète en plantant une forêt de 10.000 arbres en Normandie. Les arbres seront plantés entre 2019 et 2020, les 4.000 premiers dans la forêt d'Eawy en Seine Maritime et les 6.000 restant dans celle d'Andaine dans l'Orne. AQUIND est très heureux d'agir aux côtés d'acteurs normands et d'entreprises prestigieuses pour un impact positif et concret pour la Normandie. Nous avions fait, en son temps, un commentaire au vitriol de ce prétendu engagement pour le bien de la planète.
Paris Normandie et Aquind entretiennent des liens étroits et c'est donc sans surprise que l'on a pu trouver dans le journal cet énorme encart publicitaire. Nous l'avons lu attentivement.
L'interconnexion synonyme d'emploi ?: Aquind va-t-elle enfin avouer qu'une seule personne travaille dans une interconnexion.
Une interconnexion ne favorise en rien la transition énergétique, elle transporte du courant électrique : point final.
Une interconnexion ne lutte pas contre le dérèglement climatique elle transporte du courant électrique : point final
Décidément chez Aquind il faudra avouer à tous que cette interconnexion n'a qu'un seul but : permettre d'engranger des rentrées financières
Arrêtons ce projet inutile qui ne répond en rien aux slogans creux de cette publicité
On a lu pour vous le quotidien du soir « le Monde » daté du 16 février et nous vous en proposons un extrait qui va refroidir l'optimisme du dirigeant d'Aquind France qui se répand dans Paris-Normandie à l'aide d'encarts publicitaires pour promouvoir son interconnexion inutile
Extrait du Monde daté du 16 février
Des investissements remis en question
Pour l'économie britannique, il s'agit de la principale question : une fois les démarches administratives maîtrisées, combien d'entreprises vont se réorganiser pour contourner le Royaume-Uni ? AEV Group se pose la question. Cette société, située près de Manchester, réalise des isolants électriques en résine et possède aussi une usine en Hongrie.
« On a des clients européens qui nous demandent de déplacer notre production [vers la Hongrie] parce qu'ils ne veulent pas s'occuper de démarches en plus et absorber des coûts supplémentaires. On pense qu'on va réduire nos opérations au Royaume-Uni et investir dans nos capacités de production dans l'UE », explique Jonathan Kemp, patron de la société.
De gros investissements peuvent aussi être remis en question. L'homme d'affaires Alexander Temerko fait partie de ceux qui s'interrogent. L'Ukrainien de naissance, ancien cadre dirigeant du géant pétrolier russe Ioukos, aujourd'hui de nationalité britannique, travaille depuis plusieurs années sur l'installation d'un câble électrique sous-marin entre la France et le Royaume-Uni, un projet baptisé « Aquind ». L'engagement de 1,6 milliard d'euros a besoin d'autorisations réglementaires. Initialement, la Commission de régulation de l'énergie (CRE), en France, et son homologue britannique, devaient rendre leur résolution fin janvier. Mais le Brexit vient de tout ajourner.
L'accord de libre-échange entre Londres et Bruxelles comprend bien un chapitre sur la coopération dans l'électricité, mais ses règles exactes ne sont pas encore détaillées. Dans ce contexte, la CRE a estimé, le 27 janvier, qu'elle n'était plus compétente pour trancher. Toute décision est repoussée, probablement pour plus d'un an. « Pourtant, ça devrait être simple, s'agace M. Temerko. Tout est prêt pour la construction, et le Brexit ne devrait rien avoir à voir là -dedans. » Il découvre, comme des milliers d'entreprises, que la sortie de l'Union européenne a de nombreuses conséquences inattendues.
Eric Albert (Londres, correspondance)
Ni ici ni ailleurs NON A AQUIND
Après nous avoir dit que l'interconnexion allait recouvrir le Pays de Caux d'espèces sonnantes et trébuchantes, avoir affirmé que le bâtiment de 20 mètres de haut et d'une superficie de plusieurs terrains de football allait s'intégrer sans problème, Aquind sur son site nous présente une photographie des travaux d'enfouissement des câbles transportant le courant. Nous reprenons le texte qui illustre la photographie
« L'interconnexion fait transiter l'électricité dans les deux sens entre la France et l'Angleterre. Elle est constituée de quatre câbles répartis dans deux tranchées qui aboutissent à un poste de conversion dans chaque pays. »
Les travaux d'enfouissement semblent anodins et respecter l'environnement.
Mais cette photo est trompeuse car la réalité est tout autre. Nous avons retrouvé une photo illustrant réellement les travaux d'enfouissement.
La réalité n'a donc rien à voir avec le conte de fée que nous sert Aquind. Les habitants du Pays de Caux ne sont pas des enfants niais, qui vont laisser Aquind détruire l'environnement avec son projet guidé par le profit.
Non à Aquind : Ni ici ni ailleurs
Leur générosité à l'égard des conservateurs au pouvoir.
Un parfum de corruption.
D'après une enquête du « Bureau du journalisme d'investigation. »
En août de cette année, Monsieur Fedotov, un magnat russe a révélé être le propriétaire d'Aquind, une société qui a fait des dons importants au parti conservateur tout en sollicitant l'approbation gouvernementale pour un projet d'infrastructure énergétique de 1,5 milliard de dollars : la construction d'un câble électrique sous-marin reliant Portsmouth en Angleterre à la France. Cet homme est lié à un scandale de corruption historique dans son pays d'origine qui impliquait des entreprises auxquelles il était associé. Elles ont empoché d'énormes commissions pour des contrats d'État. Viktor Fedotov, 73 ans, était le président de deux sociétés qui ont gagné plus de 100 millions de dollars grâce à un projet de construction d'oléoduc qui s'est retrouvé embourbé dans la fraude, coûtant à l'État russe de vastes sommes.
Dans un examen interne de 2008, le monopole d'État russe des pipelines, Transneft, s'est demandé pourquoi certaines entreprises, dont une présidée par Fedotov, avaient reçu d'énormes commissions pour des travaux qu'elles avaient transmis à des sous-traitants, privant l'entreprise publique de ressources précieuses.
Ce rapport a été rendu public pour la première fois en 2010 par Alexei Navalny actuellement en prison en Russie. Il soulève de nombreuses questions sur l'homme aux commandes d'Aquind, une société, qui a fait un don au chancelier conservateur Rishi Sunak, au secrétaire aux affaires Alok Sharma et au secrétaire d'Irlande du Nord Brandon Lewis. Le rapport soulève la question de l'origine d'une partie de la richesse de Fedetov mais rien d'illicite n'a pu être prouvé.
Mr Temerko, le directeur d'Aquind, n'a aucun lien avec le rapport Transneft. Il a fait de son côté un don d'un peu moins de 925 000 $ au parti conservateur depuis son obtention de la citoyenneté britannique en 2011. Le parti a accepté 243 900 £ de dons d'Aquind depuis mars 2019, depuis que Viktor Fedotov en a pris la propriété exclusive.
La question des dons au partis politiques prend une grande importance quand on sait que l'Inspection de la planification doit rendre, au mois de mars, un avis au gouvernement concernant le projet d'interconnexion qu'envisage de construire Aquind.
La chef adjointe du Labour, Angela Rayner déclarait à ce propos : « Le public sera à juste titre dégoûté d'apprendre qu'un oligarque russe semble bénéficier d'un accès privilégié au Premier ministre et aux ministres du gouvernement en raison de ses énormes dons au parti conservateur ».
Des membres du parti conservateur ont d'ailleurs exprimé leur consternation de voir le parti accepter les dons d'Aquind apparemment sans chercher à connaître la manière, dont son propriétaire a amassé sa richesse. Mr Fedotov, propriétaire d'Aquind a versé 240 000 livre sterling depuis mars 2020 au parti conservateur
Mr Temerko est membre du CA d'AquindOn peut parler d'ingérence russe dans les affaires d'Etat ainsi qu'au sein du parti de Boris Johnson, qui a perçu au bas mot plus de 1,3 million de Livre Sterling « Certains membres du parti voudraient que l'on refuse les dons quand leur origine est douteuse et surtout quand le donateur attend une décision du gouvernement », a déclaré un haut dignitaire conservateur.
Pour couper court à toute idée de corruption, un porte-parole du parti a déclaré: « Les dons sont déclarés correctement et de manière transparente à la commission électorale, publiés par elle, et sont pleinement conformes à la loi.
Steve Goodridge du groupe de campagne Transparency International UK a déclaré de son côté: « Tout homme politique ou parti politique se doit de connaître ses bienfaiteurs. Connaître ceux qui parrainent vos activités est une garantie solide contre l'embarras ou le scandale ultérieur. Nous exhortons les hommes politiques à se demander non seulement si les fonds qu'ils reçoivent sont licites, mais également s'il est bon de les accepter. »
De nombreux députés avaient exprimé leur perplexité, quant au manque de transparence entourant la société Aquind avant que Fedotov n'ait déclaré en être propriétaire (via une société luxembourgeoise).
De vieux amis
Fedotov, Temerko et Semyon Vainshtok »“ un ancien président de Transneft qui fut brièvement directeur d'une société du groupe Aquind »“ sèment les graines de leur implication dans le secteur énergétique britannique depuis décembre 2006. Temerko a rejoint le conseil d'administration de SLP Engineering, une société sÅ“ur d'Aquind basée au Royaume-Uni qui construit des plates-formes pétrolières offshore. L'année suivante, il y fut rejoint par Fedotov et Vainshtok, .
Les liens d'Aquind avec le parti au pouvoir britannique sont plus anciens que les dons. Quelques mois après avoir perdu son siège aux élections générales de 2017, l'ancien député conservateur James Wharton a occupé une fonction rémunérée auprès du conseil d'administration d'Aquind. Il est devenu le directeur de campagne pour la candidature réussie de Boris Johnson à la direction du parti et a été choisi par Johnson pour une pairie à vie. Depuis, il a pris un siège à la Chambre des lords, en tant que baron Wharton de Yarm, et continue d'apporter son expertise au conseil d'administration d'Aquind, Un autre membre conservateur de la Chambre des lords, Lord Martin Callanan, a siégé au conseil d'administration d'Aquind pendant plus d'un an, jusqu'à la fin juin 2017. En juillet de cette année, le gouvernement l'a nommé à un poste international de lutte contre la corruption.
A la lueur de toutes ces informations, on peut légitimement se demander si cette interconnexion, qu'Aquind veut construire répond à des préoccupations industrielles ou bien à une volonté d'accumuler des profits. Le passé des dirigeants, leur générosité à l'égard des hommes au pouvoir nous font penser qu'ils cherchent leur intérêt personnel plutôt que le bien général, et qu'ils n'ont aucune préoccupation de neutralité carbone ou de sécurité d'approvisionnement, comme l'avance Mr Dubourg, dans chacune de ses interventions dans la presse locale.
Les militants de Portsmouth Aquind revendiquent une « victoire » permise par les Français
Quelques extraits d'un article du Portsmouth news du mardi 26 janvier. Ce journal local suit les efforts des opposants au projet d'interconnexion d'Aquind.
Il est réjouissant de voir que la lutte contre ce projet nuisible transcende les frontières
Les autorités françaises ont refusé à Aquind une autorisation environnementale »“ de ce fait, les militants de Portsmouth affirment avoir remporté une petite « victoire ». L'opposition au projet d'interconnexion transmanche de 1,3 milliard de livres sterling grandit en France et à Portsmouth, tandis que les porteurs du projet cherchent en Grande-Bretagne et en Europe l'autorisation de mener à bien le projet.
La société basée à Wallsend doit franchir une série d'obstacles réglementaires et son plan - y compris l'acquisition de terrains et de droits - est actuellement examiné par l'Inspection de la planification britannique. Si tous les permis et les autorisations sont obtenus, Aquind pourra acheminer des câbles sous-marins de Normandie jusqu'à Eastney, puis sous terre jusqu'à Lovedean.
Cependant, il y a quelques jours, le préfet de Seine-Maritime a refusé de donner une autorisation environnementale. Il s'agit de l'un des permis ou autorisations, dont Aquind a besoin en plus d'une ordonnance d'accord du ministère du développement britannique.
L'ancienne enseignante Viola Langley, de Let's Stop Aquind de Portsmouth, nous a déclaré : « Nous pensons que c'est une bataille de gagnée mais la guerre continue. Cela ne veut pas dire que tout est fini - (c'est) une victoire que le préfet de Seine Maritime rejette ce projet. Les Français sont très heureux mais savent qu'Aquind peut faire appel et le fera probablement dans les deux mois. »
Aquind a assuré que les autorités françaises en refusant l'autorisation environnementale avaient "interrompu" leur processus et que les conséquences de cette décision allaient être étudiées. La firme a déclaré que « cette décision ne remettait pas en cause la qualité environnementale du projet ».
Contacté par le journal, le député de Portsmouth Sud, Stephen Morgan, a soutenu qu'il continuait de faire des objections à chaque étape du processus. « Il est clair que l'interconnexion Aquind a de graves implications pour l'environnement et les populations des deux côtés de la Manche ».
Quant à lui, un porte-parole d'Aquind a déclaré : « Nous sommes convaincus que les décisions récentes ne nous empêcheront pas d'obtenir les autorisations nécessaires pour construire et exploiter Aquind Interconnector, et par conséquent, la société continue de dialoguer avec toutes les parties prenantes. »
On a lu pour vous le journal Paris Normandie du 26 janvier 2021
Et on commente avec vous
Le préfet de Seine Maritime y annonce, qu'il rejette la demande d'autorisation environnementale déposée par la société Aquind.
Le directeur infrastructures d'Aquind trouve ce rejet « regrettable », il oublie de dire que ce rejet est loin d'être regrettable pour la population concernée, la faune et la flore saccagées.
Mr Dubourg continue en parlant d'un projet neutre d'un point de vue des émissions de carbone. Il oublie les émissions générées par la construction des bâtiments et les travaux liés à la pose des câbles. C'est certainement une étourderie de sa part.
Mais la suite de son intervention est stupéfiante « ce projet apportera un milliard d'euros pendant 25 ans à l'économie locale, 100 millions d'euros de taxes et 340 emplois »
Mr Dubourg s'est transformé en père Noël. En effet quand on lit la présentation du projet consultable sur leur site, la société Aquind s'engage à verser 4 millions d'euros au total chaque année aux collectivités locales. On est donc loin des 100 millions d'euros promis dans le journal.
Ces 4 millions ne sont en rien un cadeau de la société mais le versement normal des taxes que toutes les sociétés doivent verser aux collectivités.
Quant au milliard c'est une somme sujette à caution, qu'Aquind verserait à la France. Et non pas à l'économie locale comme l'affirme Monsieur Dubourg.
De plus cette somme est avancée sans la moindre justification ni dans la réponse de Monsieur Dubourg ni dans la présentation du projet sur le site d'Aquind.
Que tout cela est nébuleux, approximatif voire mensonger !
Avec Jean Nicolas et l'ensemble des membres de Non à Aquind, restons mobilisés
Infos de la mairie de Hautot sur mer
PROJET AQUIND D'INTERCONNEXION ÉLECTRIQUE ENTRE LA GRANDE BRETAGNE ET LA FRANCE
Le projet AQUIND a été "retoqué" par un arrêté de Monsieur le Préfet de la Région Normandie, Préfet de la Seine-Maritime qui refuse le passage des câbles électriques sous le domaine public maritime au terme d'un arrêté dont l'extrait est ci-après reproduit.
Il s'agit là encore d'une bataille perdue par AQUIND mais il convient de rester vigilant : la guerre n'est pas finie !
Après plusieurs mois d'interruption due à de multiples incidents techniques, le site de l'association « NON à AQUIND » reprend son travail d'information concernant le projet d'interconnexion porté par la société Aquind.
Quelques réflexions après lecture de l'interview de Mr Dubourg dans le courrier Cauchois
Monsieur Martin Dubourg a demandé un droit de réponse après l'expression dans le Courrier Cauchois, de la volonté de certains maires, de créer une association de maires visant à s'opposer au projet d'Aquind.
Martin Dubourg est le directeur des infrastructures France d'Aquind, dont il est le seul salarié.
Que dit-il dans son article : « On » a beaucoup travaillé pour supprimer une peur dans la population concernant les ondes électromagnétiques. C'est la seule question sur laquelle « on » a beaucoup travaillé.
Aucune réunion publique, aucune information par voie de presse, par affichage sur panneaux municipaux, aucun document distribué dans les boites aux lettres.
Dernière apparition de ce monsieur pour informer la population : Offranville le 17 octobre 2019.
Nous ne comprenons pas très bien comment « on » a pu rassurer la population sans s'adresser à elle depuis plus d'un an.
Par ailleurs Monsieur Dubourg est bien silencieux sur un tas de questions que les opposants au projet ont posées.
Qu'en est-il des études acoustiques autour du poste de conversion. Mr Dubourg a-t-il oublié qu'un convertisseur en charge produit un bruit entre 100 et 125 décibels : le bruit d'un avion au décollage.
Mr Dubourg a-t-il oublié que son convertisseur contient du SF6 (hexafluorure de soufre), un gaz à effet de serre 30 000 fois plus puissant que le CO2.
Mr Dubourg a-t-il oublié que la France n'a aucun besoin de cette interconnexion, de l'électricité anglaise. Aquind le dit d'ailleurs sans ambages en Angleterre : « cette interconnexion servira à importer de l'électricité française. »
Décidément Monsieur Dubourg a la mémoire sélective, pour donner des réponses.
Le choix des termes utilisés montre que Mr Dubourg manie très bien le français : quand il nous dit « ça va créer de la gêne » mais seulement « un peu ». Mais il ne définit pas « un peu ».
Quand il nous parle « d'une remise en état » elle sera « belle » il nous le promet !
Nous sommes inquiets sur ce que Mr Dubourg entend par belle. Le gigantesque bâtiment sera certainement beau à ses yeux vu d'un arrondissement huppé de Paris.
« Il ne restera que le poste de conversion, qui sera intégré dans le paysage »
Inconsciemment Mr Dubourg avoue que tout le charme et la beauté du paysage cauchois seront effacés au profit d'un bâtiment gigantesque qui lui restera.
Mais « Cauchoises, Cauchois », dormez tranquille, ce « poste » terme minorant volontairement, l'énorme bâtisse industrielle prévue de 16 hectares, sera intégré dans le paysage.
Aucun des termes choisis ne sont neutres, « un peu » de gêne, une remise en état « belle » un « poste » intégré.
Ne nous laissons pas abuser !
C'est de la désinformation ! Trop d'oublis, trop de termes trompeurs, il nous faut nous mobiliser contre ce projet inutile et destructeur.
Prenez contact avec l'association : Non à Aquind
Nous ne sommes pas seuls à nous opposer au projet destructeur d'Aquind
Quelques extraits d'un article du News of Portsmouth paru début octobre 2020 qui montre que du côté anglais, Aquind n'a pas la partie facile.
Le conseil municipal de Portsmouth affecte un fonds de 250 000 euros pour lutter contre les plans d'Aquind. Ce fonds a été créé pour payer des experts et des avocats pour lutter contre les plans controversés de pose de câbles électriques à travers Portsmouth.
Le chef du conseil municipal de Portsmouth a révélé que 250 000 euros provenant des fonds d'urgence de l'autorité municipale ont été alloués pour tenter de stopper le projet d'interconnexion projeté par Aquind d'un montant de 1,2 milliard d'euros, interconnexion qui doit transporter de l'électricité de la France vers Portsmouth à Lovedean. Contrairement à d'autres projets d'aménagement dans la ville - que le conseil est en mesure d'approuver ou de rejeter - la compétence sur le projet d'Aquind relève de l'inspection de l'urbanisme du gouvernement en raison de son ampleur. Maintenant, le conseil municipal est prêt à jeter toutes ses forces afin de protéger la zone, o๠les câbles de l'interconnexion doivent passer.
Gerald Vernon-Jackson, dirigeant du conseil municipal, a déclaré : « Il y a quatre mois, le conseil a décidé de débloquer de l'argent pour lutter contre ce projet. Nous avons trouvé un quart de million de livres afin de pouvoir bénéficier des conseils d'urbanistes spécialisés et d'avocats pour faire barrage à ce projet. Nous devions faire ce qui était bon pour notre communauté. »
Il est en effet prévu que l'interconnexion achemine l'électricité de La France par Eastney, Milton, Langstone Harbour et Farlington Playing Fields en direction de Lovedean. Bransbury Park et Eastern Road.
Pour Gerald Vernon-Jackson : « Il y a trois dispositions principales qui me préoccupent concernant ce projet. Tout d'abord - pourquoi diable poser ces câbles au sud de la deuxième ville la plus densément peuplée du pays ? deuxièmement, il n'y a que trois voies de communication dans le secteur choisi. Ils vont utiliser une partie de eastern road, ce qui va impacter toute la ville. Des inquiétudes ont également été soulevées au sujet des dommages potentiels occasionnés chez les riverains.
Gerald Vernon-Jackson a ajouté : « Et je suis vraiment inquiet pour les résidents de Milton. Sur les plans des zones qu'ils (Aquind) désirent utiliser, il y a une portion sur Milton qu'ils veulent pour l'accès, mais en lisant attentivement le texte en petits caractères il s'avère qu'ils auront le droit de tout enlever sur le tracé des câbles. »
La fondatrice de l'association environnementale Keep Milton Green, Kimberly Barrett, a déclaré : « Certaines de ces parcelles ont été entretenues par les familles depuis des générations, c'est vraiment bouleversant. Surtout à un moment o๠elles ont permis de stimuler le bien-être physique et mental des gens pendant le confinement. »
Pour suivre la lutte menée en Angleterre par les opposants à Aquind, rejoignez la page Facebook : Let's stop Aquind
La manifestation de Portsmouth contre l'interconnexion Aquind est reportée en raison du nouveau confinement - mais la lutte continue
Une deuxième manifestation en Angleterre contre le projet de l'interconnexion controversée a été repoussée en raison du nouveau confinement national - mais les opposants affirment qu'ils n'abandonneront pas le combat.
En octobre, l'association Let's Stop Aquind a organisé une chaîne humaine, le long du littoral d'Eastney, contre le projet d'Aquind qui vise à faire passer des câbles reliant les réseaux électriques anglais et français à travers la région.
Le projet de 1,2 milliard de livres sterling verrait les câbles traverser Eastney, Milton, Farlington et Waterlooville, en direction de la
sous-station de Lovedean.
La prochaine manifestation devait avoir lieu le jeudi 5 novembre. Les habitants munis de torches avaient prévu de faire une chaîne
humaine et de déposer ces torches au sol pour éclairer la zone touchée par le franchissement des câbles d'Aquind.
La porte-parole de Let's Stop Aquind, Viola Langley, a déclaré : « L'interconnexion Aquind est un projet extrêmement néfaste qui menace l'environnement de notre région, ce dont très peu de gens sont conscients.
Le but de cette manifestation, qui respecte la distanciation sociale est simple : mettre au grand jour les projets d'Aquind et ses implications sur l'inestimable environnement naturel de l'une des villes les plus densément peuplées d'Europe.
Nous n'avons pas besoin de ce projet encore moins des dommages environnementaux, de la pollution, des embouteillages et des bâtiments industriels horribles qu'il entraînera à Portsmouth et dans les South Downs. »
Il est à craindre que le projet d'interconnexion détruise des sites de toute beauté tels que Milton Common, et nuise à la faune présente.
Les habitants du secteur Locksway Road et Moorings Way à Milton se sont fermement opposés au projet d'Aquind.
La page Facebook du groupe Let's Stop Aquind compte aujourd'hui plus de 1400 membres.
Viola Langley a ajouté : « Il ne s'agit pas seulement de rassembler les propriétaires des lotissements à Eastney, les défenseurs de la faune de Langstone Harbour ou de l'accès aux terrains de jeu de Farlington, bien que tous soient affectés ; il s'agit de rassembler les personnes tout au long du parcours en mettant au grand jour les projets d'Aquind afin de lutter solidairement contre.
Nous combattons un chiffre d'affaires d'un milliard de livres et les complexités du processus de planification de l'infrastructure avec rien de plus qu'un groupe Facebook - nous avons besoin que davantage de personnes en soient conscientes et s'impliquent avant qu'il ne soit trop tard. »
Le projet d'Aquind, actuellement examiné par l'Inspection de la planification, a été qualifié d' « approuvable » maintenant que la société a déplacé son tracé pour obtenir des droits d'accès le long de la voie souterraine vers Lovedean.
Article paru dans The News de Portsmouth (lien plus haut).
Les élus d'Hautot sur mer réitèrent leur opposition au projet de la société Aquind.
Ce projet qui ne sert que les intérêts financiers de cette société, risque de défigurer 17 communes du Pays de Caux. Tout comme les élus, manifestons de façon ferme et résolue notre opposition à ce projet inutile et nuisible pour l'environnement.
Article disponible sur le site de Paris-Normandie : (lien plus haut)
Mobilisations en Angleterre
Le 16 décembre 2019 on a pu lire sur le site d'Aquind :
Le journal en ligne The News de Portsmouth a publié cet article le samedi 10 octobre qui prouve, que du côté anglais on se mobilise sur le terrain sans se contenter d'entrevues avec les autorités.
Par Richard Lemmer.
Les manifestants ont organisé une chaîne humaine le long du rivage à Portsmouth pour s'opposer aux projets de l'enfouissement des câbles de l'interconnexion Aquind - avec un avertissement, ils pourraient devenir « plus militants ».
Plus de 150 personnes ont fait une chaîne humaine pour alerter que le projet d'une grosse infrastructure électrique dans la région se heurtera à une vive résistance.
L'objectif d'Aquind est de faire arriver les câbles sous-marins à Eastney dans le cadre d'un projet de 1,2 milliard de livres sterling visant à relier les réseaux électriques français et anglais. Les craintes que le projet endommage les biotopes de la faune et rende difficile l'accès aux habitations ont conduit ce samedi plus de 150 personnes à manifester leur opposition par une manifestation statique socialement distancée le long du rivage.
Selon l'une des organisatrices de la manifestation, Linda Spence, les habitants n'ont pas été suffisamment consultés sur les plans, qui restent flous.
Et cette habitante d'Eastney, qui a participé à la création de la page Facebook « Let's Stop Aquind », a averti que les habitants pourraient passer à des actions plus « militantes » si leurs inquiétudes n'étaient pas prises en compte.
<< Certaines personnes proposent d'occuper le site. » Il n'est pas certain que tous le feraient mais pour ma part je serais prête à le faire. » Plus de 800 personnes ont rejoint la page Facebook de la campagne en un peu plus d'une semaine. Un drone a survolé la manifestation afin de démontrer l'ampleur de la résistance aux projets d'Aquind. Le député de Portsmouth Sud, Stephen Morgan, - qui a assisté à l'événement - déclarait qu'il fallait `` faire preuve d'humilité '' en voyant autant d'habitants de Portsmouth manifester leur opposition.
Il a déclaré : « Les espaces verts accessibles de Portsmouth sont précieux. Le projet d'Aquind ne profite en rien à notre ville et ne fait que perturber notre environnement et notre vie quotidienne. « Ensemble, nous pouvons, et nous ferons arrêter cela. >>
Cela intervient alors que The News a révélé que le conseil municipal de Portsmouth avait alloué 250 000 £ pour lutter contre ce projet.
Le conseiller Matthew Winnington, qui représente le quartier Eastney Craneswater, craint vivement que les travaux de construction du projet ne ferment le chemin Fort Cumberland, provoquant « d'énormes perturbations » pour les résidents. Winnington a déclaré : « C'est un gâchis, et cela semble avoir été fait sans pratiquement aucune consultation.
Cela n'a aucun sens que les câbles arrivent ici »“ le choix du lieu de l'atterrage est dicté uniquement dans l'intérêt d'Aquind. » Les conservateurs du conseil municipal de Portsmouth étaient également présents à la manifestation.
L'Inspection de la planification doit tenir une audition publique sur le projet
en décembre.
Rejoignez également la page Facebook : facebook.com/asso.contre.aquind
Nous avons apprécié l'article paru dans le journal « 20 minutes » du 3 mars 2020.
Le 16 décembre 2019 on a pu lire sur le site d'Aquind :
Aquind ne cesse de brandir la menace d'un black out (rupture générale de l'alimentation électrique en France) pour justifier la construction de cette interconnexion. Le dernier black out en France date du 19 décembre 1978 et les gesticulations, les imprécisions, les lacunes d'Aquind lors des réunions publiques n'y feront rien.
Cette interconnexion est inutile d'un point de vue économique et nuisible d'un point de vue environnemental. RTE nous assure l'alimentation électrique et innove. Point n'est besoin d'Aquind.
Ce nouveau système va permettre en France de baisser automatiquement le chauffage chez des particuliers volontaires afin d'assurer l'équilibre du système électrique, ont annoncé RTE (Réseau de Transport d'Electricité) et la société Voltalis. RTE, a ainsi certifié pour la première fois en France « un agrégateur d'effacement de consommation d'électricité chez les particuliers, Voltalis ». Un compteur sur le radiateur électrique « L'effacement » correspond à la réduction ponctuelle de la consommation électrique d'un consommateur. « En pilotant le chauffage électrique de milliers de logements, Voltalis peut moduler leur consommation d'électricité pour assurer l'équilibre entre la production et la consommation d'électricité en quelques secondes ».
Concrètement
Ces particuliers acceptent contre un dédommagement que leur radiateur électrique soit équipé d'une sorte de compteur. Voltalis peut ensuite baisser le niveau de leur chauffage en quelques secondes si besoin. Cette mesure de réduction de la consommation permet de participer à l'équilibrage du système électrique sans avoir forcément à mettre en route rapidement des moyens de production qui sont souvent émetteurs de gaz à effet de serre (charbon, fioul, gaz).
C'est une première européenne », assure-t-on chez RTE. Ces mesures d'effacement représentent au total 1 MW »“ ce qui est très peu à l'échelle de la France mais peut s'avérer utile car la mesure est « activable en quelques secondes », souligne l'opérateur. Jusqu'ici seuls les industriels étaient sollicités pour baisser leur consommation, ponctuellement et dans des délais de quelques secondes, contre dédommagement financier, notamment lors de pics de demande électrique dans le pays.
Aquind, ni ici, ni ailleurs
Rejoignez l'association non à Aquind.
Planter des arbres pour mieux polluer ?
Le 16 décembre 2019 on a pu lire sur le site d'Aquind :
AQUIND est associé avec Paris Normandie pour la première édition du « Noël Vert » dont l'objectif est d'agir pour la planète en plantant une forêt de 10.000 arbres en Normandie.
L'opération est menée avec Reforest'action, spécialiste du reboisement en France et dans le monde. Reforest'action est une entreprise à vocation sociale qui permet aux particuliers et aux entreprises d'agir concrètement en faveur de l'environnement.
Les arbres seront plantés entre 2019 et 2020, les 4.000 premiers dans la forêt d'Eawy en Seine Maritime et les 6.000 restant dans celle d'Andaine dans l'Orne.
AQUIND est très heureux d'agir aux côtés d'acteurs normands et d'entreprises prestigieuses pour un impact positif et concret pour la Normandie.
Cet article a stimulé notre curiosité et nous a conduit à faire quelques recherches.
Aquind le destructeur des champs du pays de Caux qui se transforme en planteur d'arbres. Quelle bonne surprise !
Planter des arbres pour mieux polluer ?
Dans le journal Libération daté du 3 avril 2019, on peut lire une tribune éclairante signée par Sylvain Angerand président de l'association Canopée et Jonathan Guyot président d'all4trees , dont nous ne pouvons nous empêcher d'extraire quelques lignes « Planter des arbres pour sauver le climat est la grande tendance du moment, simple stratégie de greenwashing (en français, écoblanchiment) ? Albert Einstein expliquait que l'on ne pouvait pas résoudre un problème avec les modes de pensée qui l'ont engendré. Et c'est bien là que le bât blesse, car, en aucun cas, ces entreprises n'envisagent d'arrêter l'exploration et l'exploitation d'énergies fossiles. »
Aquind stérilise une dizaine d'hectares de terre agricole, va émettre pour ses travaux des milliers de tonnes de CO2 et prétend compenser les dégâts occasionnés en plantant des arbres.
Comme le disent les deux auteurs de la tribune tout ceci n'est que supercherie.
« Planter des arbres est devenu un alibi bien pratique pour pouvoir continuer à polluer sans être pointé du doigt. L'idée est qu'en grandissant, un arbre capte du CO2 et participe ainsi à réduire la concentration dans l'atmosphère de l'un des principaux gaz responsables du réchauffement climatique. Jusque-là , nous sommes d'accord. Mais prétendre que cette action permet de « compenser » ou de « neutraliser » les émissions d'une entreprise relève de la supercherie.
Car un arbre ne pousse pas instantanément. Il lui faut plusieurs dizaines d'années pour absorber une quantité de CO2 équivalente à celle émise par la combustion d'énergies fossiles. Surtout, les arbres ne stockent pas de façon permanente le carbone qu'ils absorbent. Lorsque les températures grimpent, sous l'effet du « stress hydrique », les arbres commencent à relâcher du CO2 ».
La plantation d'arbres par Aquind n'est donc en rien un acte gratuit pour le bien être de tous. Aquind ne fait que se soumettre à la loi n° 2014-1170 du 13 octobre 2014 d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt qui a introduit dans le code rural les études préalables agricoles à tout projet susceptible de générer des conséquences négatives pour l'agriculture, ainsi que l'obligation d'éviter/réduire voire de compenser ces impacts.
« En quelques années, un véritable marché s'est développé autour de la plantation d'arbres, avec son cortège de dérives marketing. En France, des entreprises comme Reforest'Action ou EcoTree multiplient les offres alléchantes. Vous voulez partir en week-end à New York la conscience tranquille ? Plantez des arbres ! Et puis, à quoi bon se tracasser à chaque fois ? Pour 5 000 arbres plantés, vous pouvez compenser les émissions d'une vie entière. Ne mâchons pas nos mots : ce type de démarche est irresponsable. Alors faut-il arrêter de planter des arbres ?
Non, bien au contraire. Pour tenter de stabiliser le climat, nous n'avons plus le choix : nous devons réduire drastiquement nos émissions et restaurer les forêts. Il ne s'agit pas de faire l'un ou l'autre, mais l'un et l'autre. L'arbre ne doit pas devenir une caution verte, à prix cassé, pour des entreprises qui refusent de s'engager à réduire leur pollution. »
La société Aquind associée ici avec le journal Paris-Normandie cherche donc à apparaître comme une société respectueuse de l'environnement en plantant des arbres dans une forêt qui se régénère seule.
Ne nous laissons pas abuser :
Le seul respect de l'environnement acceptable c'est l'abandon pur et simple d'un projet nuisible à l'environnement.
Pas d'interconnexion : ni ici, ni ailleurs
Offranville, jeudi 17 octobre 2019 : Deuxième réunion d'information organisée par Aquind
Aquind a été servie par la chance ce jeudi, car le lieu de la réunion était également le lieu de l'arrivée d'un groupe de randonneurs. Quelques randonneurs se sont donc fourvoyés dans la salle, attirés par les boniments des porteurs du projet d'Aquind.
Leurs arguments n'ont pas suffi à convaincre et la fin d'après-midi s'est déroulée sans que de nouveaux curieux ne viennent. Visiblement cette nouvelle forme d'intervention en petit comité ne rencontre aucun succès, mais permet d'éviter les véritables débats contradictoires avec la population, ce qui est la véritable raison de ce changement de conduite.
Les personnes d'Aquind avait appelé à l'aide deux membres de RTE avec lesquels ils montraient la connivence de ceux, qui s'estiment sachants, face aux subissants du Pays de Caux. Un tutoiement immédiat montrait que ces gens se connaissent et s'estiment. Nous l'avons fait remarquer, car Aquind dans ce projet n'est qu'un client pour RTE. Il ne nous semble pas sain de voir cette proximité alors que le projet n'en est qu'à ses phases exploratoires.
Un des arguments répétés par Aquind pour justifier l'implantation de l'interconnexion est la nécessaire proximité de Barnabos. Cet argument fut battu en brèche par une personne de RTE qui nous a affirmé que RTE pouvait tirer les câbles de jonction dans un tout autre lieu. Et des lieux, il en existe de nombreux : friches industrielles, ZAC etc.
Il est évident qu'un moindre coût est le seul argument, qui pour Aquind, justifie le choix de l'implantation à Varneville-Bretteville tout proche de Barnabos.
Cette interconnexion n'a qu'un seul but : enrichir des financiers du Royaume Uni, quels qu'en soient les effets destructeurs sur l'environnement.
Nous continuerons à être attentifs et à militer pour que ce projet inutile pour l'économie, destructeur pour l'environnement, ne se réalise.
Rejoignez l'association Non à Aquind
PS : la société Aquind a de son côté donné un compte-rendu de ses deux réunions. Les chiffres de la fréquentation sont fantaisistes : il n'y a jamais eu 20 personnes ni à Beauval ni à Offranville. Quant au relevé des questions, il est pour le moins parcellaire. Seule une question posée par nos soins y est retenue.
Désinformation et partialité sont les deux jambes sur lesquelles avance Aquind.
Soyons vigilants.
Lundi 14 octobre 2019 : Réunion d'information à Beauval en Caux
La salle des fêtes de Beauval en Caux était beaucoup trop grande pour accueillir le très maigre public intéressé par les panneaux d'information, que la société Aquind avait choisis de montrer aux habitants.
Finies les réunions plénières rassemblant les personnes intéressées, place à l'accueil individuel des habitants venus pour s'informer. Le tête à tête permet plus facilement de faire avaler inexactitudes et approximations. La société Aquind n'avait mandaté que son président, les trois autres défenseurs étaient des personnes de cabinets ou spécialisées dans l'énergie.
Nous pouvons légitimement douter des promesses faites par des gens qui ne seront plus là si jamais le projet n'aboutissait. Des panneaux d'explication o๠manquaient bien souvent les sources, « qui prennent de la place », nous a-t-il été dit. Nous pensons que cela permet surtout d'avancer des affirmations douteuses.
À 20h deux personnes étaient venues s'informer, accueillies par cinq membres de l'association "Non à Aquind". Peu importe la fréquentation pour Aquind, l'essentiel étant de pouvoir dire que des réunions ont été organisées, même si la forme n'incite pas le public à s'y rendre.
Pour nous c'est l'occasion de montrer que nous ne laisserons pas Aquind désinformer le public.
L'association NON A AQUIND sera présente à chaque fois que Aquind tentera de faire avaler des couleuvres aux habitants du Pays de Caux.
Le bureau de l'association "NON A AQUIND" s'est réuni vendredi dernier, le 6 septembre, afin de faire un point sur les prochains projets de l'association. A venir essentiellement deux réunions d'informations: - une réunion fin octobre à Tôtes - une autre fin novembre Lieu et date à transmettre bientôt.